J’ai traversé le fleuve rouge tourmenté
D’un amour raclant les rivages
De tes veines au ciel voilé
Où la foudre brûle les nuages
Avec mes mains rugueuses
J’ai escaladé les dures parois
Pour réchauffer mon corps froid
A la source de ton cœur de braises
Dans l’ambiance de sueurs fiévreuses
Avec tes larmes chaudes écumeuses
Je fais un bain de jouvence
Rajeunissant ma chair vieillie écailleuse
Etreinte sous mes bras fougueux
Pressant le cœur de ton soleil
Ecrivant dans mon hiver avec des rayons lumineux
Dans l’absence une poésie à l’encre vermeille
rivedusoleil
19/7/2019
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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