PLACIDE CADRAN DU TEMPS
La nuit enfin s’est posée et s’étend
Des arbres rapprochés tiennent conciliabule
Insectes et oiseaux tous sommeillant
Aucun bruit ne s’entend
Hors le vent
La lune avance lentement
Son disque froid et miroitant
Roulant sur des flots de nuages
Les heures glissent une à une
Au placide cadran du temps
Le calme règne pour peu de temps
Et vient de s’endormir le monde
Mais là vers l’orient
Vois l’horizon déjà pâlit
Bientôt s’entrouvre l’ombre
Alors bondit
D’un jour nouveau la ronde
Hélène De Man
11.7.2019
----------------