Le borj Sidi Makhlouf à Rabat
Huile au couteau, par Micam.
Le borj Sidi Makhlouf et puis les Oudaïas
Voilà de quoi tenter un peintre rabati*.
Micam les a traités avec maestria
Respectant, ce faisant, ceux qui les ont bâtis.
Ouvrages défensifs de la ville aux corsaires
Ces remparts et kasbah aux teintes ocre-rouge
L’ont protégée toujours de tous ses adversaires.
La ville a bien changé, mais ici rien ne bouge.
Des ponts ont enjambé le fleuve débonnaire
Et depuis les passeurs sont beaucoup moins nombreux.
Reliant pour toujours les villes millénaires
Un tramway a surgi ! Qui pouvait rêver mieux ?
Mais le charme est rompu. La traversée du fleuve
Sur la barque mobile et ballottée par l’eau
N’est plus aventureuse et pittoresque épreuve.
Qui procurait au peintre un sujet de tableau.
Adn 17.06.2019
* Rabati : De Rabat
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