Sur le champ d’une vie ocrée
Le sirocco exhale sa tempête fumeuse d’haleine
Ô cœur de soif asséché
Montre au ciel sans pluie tes fissures veines !
Quand nos regards copient les scènes
Tornades en cheminées de poussières
Avec les brins de pailles dans l’arène
Et ces cris des blessures des pierres
Sur des corps crépitent les peines
Au gré d’orages de grêles de fer
Sur le trône d’un monde se dresse une reine
Tutrice d’un empire sans lumière
Sur nos têtes malgré la teigne
Se joue un chant de lyre
Dans nos esprits on peigne
Un idéal d’amour sur les ires
Sur les tombes et solitudes
Dans les coquelicots de la nuit sombre
Nous trempons la plume dans la gratitude
D’une joie intérieure avec un message c'est vrai dans l’ombre
rivedusoleil
13/6/2019
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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