Gentils coquelicots.
Quand dans la tête tout se confuse
les souvenirs, le devenir le mourir
le manque d'envie, le néant du désir
il faut bien se chercher des excuses.
J'aimerais être encore amoureuse
allez encore une petite fois, une dernière fois
chercher des yeux l'élu la prunelle rieuse
débarrassée de mes doutes auxquels je crois
Alors pour ce faire je compte les coquelicots
ceux qui bordent ma route, ma promenade
avec leur histoire guerrière au sang du pavot
à observer les fleurs ...à écouter leur langage.
Et ma balade en solitaire, si salutaire ...
j'ai vu des oiseaux, j'ai vu des pétales
des tiges, des herbes folles qui se régalent
d'une liberté sans aucun doute éphémère.
Quand dans la tête tout se confuse
le pourquoi, du comment m'enivre
et ivre sans avoir bu de voir j'en abuse
aux coquelicots bavards qui à moi, se livrent...
Isabelle le 11 juin 2019
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