EN TERRES POETIQUES
En terres poétiques, là où le bien parler
Rejoint le bien écrire, j’aime à me promener
Laissant vaticiner ma pensée buissonnière
Tout au long des sentiers. À l’heure incendiaire
Où Phébus s’est couché, je découvre le ciel
La Terre est magnifiée, j’en goûte tout le sel.
Comment retenir ces instants ineffables
Sinon griffant de plume une page d’automne
Avant de s’endormir en pensant à demain
Et quand l’ombre finit, dessinant le matin
S’échouer doucement sur les rives de l’aube
Où les vagues de nuit sont bues par le soleil
Cette empathie charnelle, la vie serait donc belle
Me donnent à rêver d’un monde plus léger
Fi donc du virtuel, c’est mieux par l’onirique
Qui nous porte aux cieux en d’autres républiques
Ainsi, de la croisière goûterez tout le charme
De parcourir l’histoire sans rentrer à la rame
Parceval