Comme les taureaux,
Je suis casanier
Et accroc à mes habitudes.
À ma sainte solitude je suis accro,
Je ne compose pas d'attitude.

La dernière fois
Quand j'ai quitté mon pyjama
Et quitté mon toit,
Il n y a pas de quoi rire,
Je ne me rappelle plus trop.

Des fois je partais faire un tour.
J'allais à reculon fuir ma tetraite.
Flânant, je médite un peu à la sauvette,
En mon coeur replié.

Pour faire court
L'univers m'embarrasse.
Le spleen, l'ennui, le blues
M'annihilent de mauvaise grâce.

Je me sens tout chose.
La déduction faite
est bigrement rigoureuse

Dans un linge de dimanche
D'une propreté douteuse
Se débattait mon âme fiévreuse.

Une velléité de vivre
Des émotions malheureuses.
Dans un discernement inconsidéré
Ou un autre conscient
Je songe impatient
À une délivrance délicieuse.

même les taureaux trouvent l'âme sœur, un poème émouvant et bien construit



yann

Bonjour bElhirch,

Très belle poésie émouvante !



Bonne journée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)