Au banc de ton absence,
J’y ai croisé ses Vieux, les années en leurs mains tremblotantes,
Aux lèvres de leurs silences,
Heureux, j’y ai croisé tes cieux, Il était une fois, eux deux.
Au bord de leurs innocences,
J’y ai vu nous deux, nous ne vieillirons jamais ensemble,
Aux ans, en cette évidence,
Je me souviens de ces jours, où nous étions Heureux,
Au cœur de cet aveu,
Nos mains, celles de notre lien, combien de feuilles allaient tombées,
En ce temps-là , la Vie était si belle,
Aux yeux de notre vœu
Je me souviens encore, ce long sanglot, long ce haut de hurle vent
Qui emporta au loin l’arc Ó ciel, couleur de mes Adieux.
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