N’est-ce que des mots
Enfilés par l’usure?
La paresse du songe
Et ses tristes bâillements?
La poésie ne s’assoit guère
Sur ses lauriers de fortune
Elle vous mettra au défi
De la trouver là , où personne
Ne va, par crainte du désarroi
Les mots sont musique
Une sauvage impression
La rythmique de ce qui vit
Par l’inconscience de l’âme
Elle se savoure lentement
Comme l’est un nouveau pays
De qui on s’émerveille d’inconnu
Et de ces parfums de beauté
Les mots ont une histoire
Un cœur qui lui est propre
C’est une cascade de couleurs
Pour habiller tout un arbre
Alors, mon cher, effacez-moi cette mascarade
Cette tirade de mots, collée à vos doigts!
Inspirez tout ce souffle, qui anime l’esprit
Éclairez cette page de la nature des mots!
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sylvianni