A preuve la douleur d’exister décrit ses propres enfants destinées à mourir et le sort en est jeté
L’épreuve de notre humanité
Sur les rangs de nos émotions respectives
Des centaines de millilitres, une pluie sans ombre

On tremble en nos centres
Jusqu’aux larmes de ciel une tornade se prépare
Et tous de se mettre à l’abri croyant la pluie un oracle
Les subterfuges sont grossiers et lents

Tes lippes ont gonflées
Tes mains se suffisent
Alors qu’importe le modèle devant soi, jamais derrière

De se méconnaître
Il faut se connaître
Mais la connaissance recule et s’assombrit

On filtre le sang par gramme
Sur la toile soigneuse de tes lèvres
Se joue un jeu étrange
Celui de conjurer l’impensable

L’échiquier est plein de pièce mais seul le roi importe en sacrifiant la reine //

Bonsoir Richards,

Très touchant !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)