Ma nuit, des bennes..........
Je ne suis venue un seul soir assouvir mes lasses rancœurs, Ô bêtes !
A qui appartient les péchés de mon Être, ma tombe, vous l’avez creusé.
Ma crinière rendue impure, une tristesse, publique rasée en la tempête,
Sous l’effroyable trahison, tête à nue, déversant ainsi vos impurs baisers.
Implorant la couche, le repos de lourds sommeils, sans un seul songe,
Portant ainsi aux cieux, sans une seule ombre par cet inconnu remord,
On peut s’abreuver toutes les nuits de ses affreux et noirs mensonges,
Vous, sans toit, connaissez sur la profondeur des ténèbres en vos morts.
Vous, les Vices, pûtes vous glorifier de la nativité de votre noblesse,
Avez marqué au fer rouge ma naïve tristesse, cette légitime faiblesse,
Il est en vos seins gravés sur vos cœurs, Ô bêtes ! la pierre possédée.
Pour un cœur d'amour pour qui le châtiment hélas, fut un crime, le blessez,
Fuir, pâle torpeur au milieu de ses chiens de paille, hantée par mon cercueil
Arrive ma nuit, des bennes, peur de mourir, lorsque je suis face à ce lit, seule.
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