Plume de diamant Inscrit le: 29/8/2013 De: Envois: 10301 |
Les trois petits cochons Les trois petits cochons, Vivaient avec leur mère, Dans modeste maison, Où ils étaient pépères,
Mais un jour leur maman, Appela ses fistons, Sa pauvreté faisant, Lâcher ses rejetons,
Elle leur dit “partez, Bâtissez un logis, Qu’il soit bien arrimé, Pour que le loup s’enfuie",
Elle leur fit la bise, Des larmes plein les yeux, Leur souhaitant vaillantise, Un foyer très heureux,
Le premier des petits, Rencontra un bonhomme, Qui paille lui offrit, Pour construire son home,
Le second des gorets, Demanda Ă un autre, Quelques bois de forĂŞt, Remerciant bon apĂ´tre,
Le troisième cochon, Ramassa en chemin, Briques dans charreton, Tiré par un pékin,
Chacun fit sa maison, En paille, en bois, en brique, Différentes façons, Mais les trois magnifiques,
Le loup vit les tendrons, Arrivant tout-à -coup, Entrer dans leur maison, Refermée au verrou,
Il trottina séant, Jusqu’à logis en paille, A entrer demandant, Sinon des représailles,
Il souffla tant et plus, Que gîte s’envola, Mais malgré son astuce, Petit cochon n’eut pas,
Réfugié chez son frère, Dans la maison de bois, Il vit loup en colère, Souffler en plusieurs fois,
Les cochons en panique, Coururent à toutes pattes, Dans le logis en brique, Fermant à toute hâte,
Le loup eut beau souffler, Hurler, gonfler ses joues, La maison résista, Tout y resta debout,
Un des petits cochons, Alluma cheminée, Au cas où le fripon, Voudrait s’y faufiler,
Le loup prit une échelle, Jusqu’à la cheminée, Maudissant sa cervelle, De n’y avoir songé,
Il sauta derechef, Glissa vers le brasier, Un chaudron dans ce fief, Lui brûlant le fessier,
Il remonta de suite, Braillant, tout éperdu, S’enfuit au loin bien vite, On ne le revit plus.
Linette – 15 avril 2019
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