D’un froissement de lune
Elle s’est envolée
De cette légèreté
Qui frôle l’instant
Ses rayons rouges
Battaient l’aile du vent
Comme un cerf-volant
Serti de grand azur
Vole, vole, ne t’éteins pas
Petite fleur de grand chemin
Les cieux pour toi, sont sur la terre
Je joins mes mains pour te guider
De ton corps dégarni
Ne reste plus que ton soleil
Où l’or hésite à saupoudrer
L’heure fatale du trépas
D’un dernier coup d’éclat
Toute ta vie, tu as laissé
Sous le regard bref
D'un matin sans bruit
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sylvianni