Au début du printemps,
Alors que chantaient les oiseaux,
Que le soleil brillait,
Que la joie revenait dans tous les cœurs.
Le tient plongeait dans le silence et l’obscurité.
Pourtant, pour moi, il était invincible
Du moins, je le croyais.
Je n’oublierai jamais
Nos soirées d’enfance,
Ou tu nous racontais des histoires drôles,
Ou encore tu arrivais à nous montrer l’homme invisible
Qui habitait sur la lune.
Tu riais de nos cabrioles.
Maintenant nos réjouissances sont brunes
Et sans reflets.
Pour toi, je regarde encore la lune
J’admire l’homme invisible,
Assis sur la dune
Et qui attend depuis si longtemps,
Je ne sais quoi.
Peut-être que tu ailles le saluer
Et lui parler de moi,
Ton enfant qui se régalait de tes histoires inventées.
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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»