LA MORT ET LE BUCHERON
La Mórt é ló Bóscatièr
Un pauvre bûcheron, tout couvert de ramée
Ún pà ùr bóscatièr, tót cóbert dé raméllÃ
sous le faix du fagot aussi bien que des ans
jós ló fà ïs dél bófanélla tant plà qué dés ans
gémissant et courbé,marchait à pas pesants ;
génégant é córbat, caminavà à pas pésucs ;
et tâchait de gagner sa chaumière enfumée.
é pónhavà dé ganhar séù éstatjanarià énfumadà .
Enfin , n'en pouvant plus d'efforts et de douleurs
Énfin, n'én pódiant maï d'ésforts é dé dólórs
il met bas son fagot, il songe à son malheur.
mèt baïs séù faïs, sosca à séù malhóra.
Quel plaisir a-t-il eu depuis qu'il est au monde ?
Cal plasér a agut démpùéï qué és al móndé ?
En est-il de plus pauvre en la machine ronde ?
Én és dé maï pà ùré én la maccina rédóndà ?
Point de pain quelquefois et jamais de repos ;
Ponch dé pan calquécops é jamaï dé répaùs ;
sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts,
séù fémnà , séùs maïnatgès, lés sóldats, lés émpaùs,
le créancier et la corvée
ló crésénçadièr é la córvadÃ
lui font d'un malheureux la peinture achevée.
én el fan d'ùn malastros la pinturà finida.
Il appelle la Mort ; elle vient sans tarder,
Sóna la Mort ; vén sén trigar,
lui demande ce qu'il faut faire :
él démandà aquo qué cal faïré :
« C'est ,dit-il, afin de m'aider
« Aquo és,dis, pér-tal dé m'ajudar
à recharger ce bois ; tu ne tarderas guère »
à récargar aquel lénhà , né trigaras gaïrè »
Le trépas vient tout guérir
Ló tréspas vén tót sanar
mais ne bougeons d'où nous sommes ;
mas né bólégam d'ónt sèm ;
plutôt souffrir que mourir ;
tan léù pà tir qué mórir ;
c'est la devise des hommes.
aquo és la dévisà dés omns.
JEAN DE LA FONTAINE
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la vie est belle a la retraite que tu en ai 60 ou 70 ou plus si tu es en bonne santé! tamalou? mot a eviter;
les poemes un passe-temps sans aucune pretention dans la beauté de l'aurore avec le soleil qui me fait des levers pharaonique sur la mer...