Comme un sourcier, j’agite ma baguette
Pour trouver l’âme mûre des nappes de pluie
Dont la force discrète, bouillonne aux abois
Faisant vaciller mon bois d’un simple geste
Souvent, je sonde la terre,
Et son silence en isoloir
Me ramène au temps d’église
Où je me confessais d’un pardon
J’usais alors des vagues de mes souvenirs
Pour en perpétuer la mémoire lointaine
Telle une descendance de fils et filles prospères
Prête à déambuler dans les énigmes anciennes
En profession libérale, je me proclame
Apte à ressourcer les maux enfouis par naufrage
Qui par détresse ont échoué sur une crique sauvage
Dépourvue de radeau pour les ramener à port
Je suis un chercheur de sources
Qui vibre sous l’élément de vie
De ma baguette, je sonde l’âme
Riche de trésors à draguer
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sylvianni