Une justice infernale


Une justice infernale, ô riche rumeur !
Pauvre interné innocent, elle condamne
J’accuse
L’intempérance de la robe noire usée
Elle purge facile le délit de son balancier
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Bleu police, tu hurles violent de haut ton
Quand tu te crois Maître justicier de salon
Je vous interpelle
Ne nous protégez plus dans notre fuite à vie
De cette peur d’être votre indésirable banni
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Témoin, pourquoi, de qui, quel assimilable
Fraude administrative de l’agent méprisable
Je panique
Contre les nullités burlesques intellectuelles
Condamnant l’accusé par le mépris de leur fiel
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Faucon rapace, il guette sans honte sa proie
Trompe le jury de sa fausse alchimie du moi
Je renvois
Vos débats sataniques à la saine méditation
Sages, ne vous croyez pas roi de la satisfaction
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Le condamné jugé juste, doit payer son tribut
Mais l’innocent doit être relaxé sans bévue
Je condamne
A penser ce que devrait payer la justice vile
Condamnant d’autres innocents d’un appel servile
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Vous parsemez Maître de la justice votre délit
D’avoir intenter sans souci à votre intérêt inouï
Je notifie
Rendez la justice juste sans casser la pure sérénité
N’écoutez plus les corbeaux, maitres des profits fallacieux
©ƒC

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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux