L’ODALISQUE
Il a gardé l’éclat de la belle lumière
Le chemin qui ramène à cet arpent échu
A Eve comme Adam et à l’enfant déchu
Jouant à retrouver sa nature première.
Le bonheur est présent, il est même jouvence
Dans l’esprit ayant su en corps un peu s’aimer
Il s’offre à tous les vents quand le poème avance
Sur le bout des orteils d’un amour proclamé.
Tout désir est de feu quand il monte en surface
Lorsque coule, magma, le sang dans un boucan
Une chamade folle au cœur du vieux volcan
Qu’on désira éteint sous un amas de glace.
Le rêve n’est pas loin de l’ivoirin des tours
Où l’odalisque dort lorsque brûle sa flamme
Le papyrus en vers qui vante ses atours
Ces beautés que le roi n’avoue qu’à son âme !
Az Alloun
----------------
Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!