EN MES STANCES
Rire ou encor pleurer, pour moi, la différence
Est infime, écorché dans le vif de mes jours
Comme compter mes nuits, mes rêves de toujours
Sous le poisseux des vieux brocards de la malchance.
Je ne sais plus que faire ; où donner de la tête
Quel nom apparier et verbe dévêtir
Pour connaître les maux qu’il faut anéantir
En le cœur de l’ami et au sein de sa quête.
Mais je sais dépasser l’aveugle des distances
Le sourd et le muet qui écrasent le temps
Cela je le sais bien et depuis si longtemps
Tant bonheurs et malheurs se mêlent en mes stances.
Az Alloun
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!