AU GRÉ D’UNE AUBE
Poète, je deviens Morphée au gré d’une aube
Le rêve allant frapper à la porte de bois
Portant tel un prélat, la magnifique robe
Qui sied au cœur tranquille et au cœur aux abois.
La muse, dans les bras d’Hypnos, est dans les mondes
Qui vont, Ã cet instant, sur la pointe du temps
Récoltant, des sommeils, les images fécondes
Qui nourriront d’espoir, les vœux exorbitants.
Et la belle est tirée enfin de sa lacune
Le câlin de l’intrus a couru sur sa main...
Exquis est le soupir de ce rayon de lune
Qui séduira le rai du soleil de demain.
Le poète saura renaître de Morphée
Et déclamer les vers de l’immense Aragon
Qui a fait de la femme une sorte de fée...
Fraîcheur de Chioné et flamme du dragon.
Az Alloun
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!