Sur l’étagère la plus haute
J’ai posé le vase fêlé
Par trois fois, cassé, recollé,
Qu’importe à qui ce fut la faute
On sent sous les doigts la dentelle
Des coutures se craqueler,
Il ne pourrait pas supporter
La moindre brisure nouvelle
C’est trop tard, il est si fragile,
Si je veux l’habiller de fleurs
De ses plaies s’écoulent des pleurs
Alors je le laisse tranquille
Sur l’étagère la plus haute...
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Marido