Sous ta carrosserie aux jupes arrondies . . .
Ferrari . . .
Sous ta carrosserie aux jupes arrondies
Tel un objet sexuel, enveloppe charnelle
Où ton charme indomptable aux lignes sensuelles
Attise le désir aux âmes engourdies.
Dans tes sièges cuir fauve où je sens leur fragrance
Envahir mon être éveillant l'exotisme
Où mon âme voyage atteint son paroxysme
Quand je rêve à leur forme aux courbes d'innocence.
Crinière dans le vent aux galops aériens
Sous tes chevaux hurlants qui brûlent sur l'asphalte
En des feux surpuissants pour nous autres terriens
Vrombissant de lumière en des vols écarlates.
Etincelle le vent en rafales de liesse
Quand s'éclaire la route en horizons d'éclairs
Mais vibre ta lueur dans un train de vitesse
Vise le mur du son, ligne rouge d'enfer.
Dans un éclat sonore en des échos lointains
J'entends ton V douze qui ronronne, orgueilleux
Pour allumer la fièvre et nous sommes heureux
De voler à ton bord vers un nouveau destin.
Pascal.
