FEU SANS FUMÉE.
C’est une maison bleue où tout naît de pénombre
Comme cet arbre qui dans la morte saison
Éclaire de ses fruits les rêves de décembre
Et fait de l’astre noir un sourire insolant.
Un âtre qui suffit à se faire adorer
De plein de vieux amis travestis en fantômes
Qui hantent tout le gris de l’ennui abhorré
Sur le flanc du désir toujours vert d’une pomme.
C’est un feu sans fumée émouvant qui respire
Le tabac d’une ivresse qui fumée en tabac
Voudrait que l’un l'expire et que l’autre s’inspire
De ce que mutuel peut avoir un combat.
Soudain sonne le glas sur cordes d’un violon
Qui fait taire un moment les rires en nos verves
Ballottant souvenirs dans les airs si violents
Des soupirs amoureux que peuvent nos superbes.
Az Alloun
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!