DANS LE BOIS DORMANT
De s’aimer à renfort de secrets sentiments
Ne sais-tu, ma moitié, qu’il y a des moments
Qui confinent à l’art l’acclamé des silences
Et sapent de vermeil nos tangibles licences…
Tu fus ce bouton d’or au milieu des lauriers
Coupés ici et là , dans les temps récriés
Où de bouts de nos cœurs, nous nous volions nos sèves
Au fond du bois dormant, le châlit de nos rêves !
Et tu restes l’espoir dans les soirs dévidés
Dans les jours allongés en rires affidés
A défaut d’élixir qu’on dirait de jouvence
A défaut de compter sur le temps qui avance.
Puis, qui sait, seras-tu au comble de l’ennui
Cette lampe qui vainc le sombre de ma nuit
Et serai-je, qui sait, l’intendant de ta joie
A dorer pour nous deux un soleil qui flamboie ?
Az.Alloun
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!