DE CES PENSÉES...
DE CES PENSÉES…
Tant d’aveux clairsemés… Font poèmes quand même
Dans cette âme qui cède et dans le sein qui aime !
Mais où est donc le fond qui par tous est liké ?
Un printemps effeuillé, dispersé disloqué…
Sous nos maux concasseurs, ramassons les brisures
Des feuilles de papier qui font vaines armures
A l’esprit qui voudrait se perdre dans les cieux
De ces mots qui ont pris La couleur de nos yeux.
Faut-il tourner en rond ou bien tourner la page
Jouer libre électron, être fou, être sage…
Ou mieux faire le vœu au miroir des aveux
Qu’un feu nous brûle encore au milieu de nos feux ?
Mon mot dit dans un style à cracher aux figures
De ces maudits écarts dans les bourgeois augures
Fait pleurer sur autrui comme on pleure sur soi…
La chose est-elle amour ? Mon âme la conçoit !
Az Alloun
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!