Plume de satin   Inscrit le: 19/3/2008 De: Envois: 43 |
Des relations homme-femme La grande affaire du moment, celle qui mobilise toute la classe médiatique et politique, est la lutte pour l’égalité hommes-femmes. Le combat pour les mettre au même niveau a malheureusement bien de difficultés à aboutir, car les filles refusent avec obstination d’être dégradées au rang de la condition masculine. Redoutant à juste titre d’avoir beaucoup à perdre à un changement aussi radical, elles ne sont pas prêtes à renoncer aux droits de la femme, pour épouser les droits de l’homme. En effet leurs relations s’en trouveraient profondément modifiées. C’est ainsi que dans cette hypothèse improbable, c’est à la belle qu’il incomberait de faire la cour.
Elle ne se montrerait pas avare de compliments, s’obligeant à louer sans réserve l’œil de velours, et le charme de la voix de sa future victime, sans hésiter à lui avouer qu’elle en était tombée amoureuse dès le premier regard.
Puis viendrait l’inévitable invitation à dîner, mais il refuserait par principe la première date proposée, au prétexte d’une occupation illusoire ; cependant il accepterait la deuxième ou la troisième suggestion de la belle. Au jour dit, elle viendrait le chercher en voiture, lui ouvrirait galamment la portière, et l’emmènerait dans un restaurant digne de l’image qu’elle voudrait lui donner d’elle. Elle y pénètrerait évidemment la première pour bien montrer à toute la salle et notamment à ses rivales potentielles, que monsieur était accompagné, et donc en quelque sorte sa propriété.
Une fois installés à table, l’invité parcourrait le menu spécial-hommes, où le prix des plats n’était pas indiqué, ce qui au demeurant eût été inutile, puisque l’homme ne paye jamais, sauf de sa personne cela va de soi. Durant le repas elle s’attacherait à s’attirer les bonnes grâces du mâle par des phrases galantes, et elle poserait même la main sur la sienne, et il ne la retirerait pas, comme son père le lui avait appris. Elle n’hésiterait pas à jouer des multiples atouts de la séduction : elle le ferait rire, et se montrerait prodigue, sans lésiner sur le champagne, pour lui laisser supposer qu’elle ferait preuve de la même générosité dans le choix des futurs cadeaux qu’il appelait de ses vœux, en dépit de son désintéressement.
Au moment de payer avec sa carte bancaire, elle n’aurait pas le moindre froncement de sourcil au vu du montant réclamé, son compagnon ayant eu un faible pour les plats les plus raffinés. Au contraire, désireuse de se montrer sous son meilleur jour, elle pousserait le vice jusqu’à laisser un généreux pourboire, en dépit que le service soit compris.
Au sortir du restaurant, elle proposerait un dernier verre chez elle, mais malgré son envie d’accepter, il refuserait l’invitation, ne voulant pas donner l’impression d’être un type qui couche le premier soir. Faute de mieux, elle le raccompagnerait donc chez lui, et arrivés à destination, elle descendrait de voiture pour lui ouvrir la portière, et l’embrasserait sur la joue pour le baiser d’adieu. Comme il ne la repousserait pas, elle forcerait son avantage, allant jusqu’à l’embrasser hardiment sur la bouche, en lui passant les bras autour du cou. En dépit de son envie, sa pudeur masculine naturelle le pousserait à la retenue, et il reculerait sa langue au fond du palais, alors que celle de la fille irait la poursuivre jusqu’entre les amygdales où elle se serait réfugiée.
Les jours suivants il cèderait enfin aux assauts de la belle. Il se laisserait déshabiller et livrerait son corps, en résistant d’autant plus qu’il mourrait d’envie de la laisser faire. Cette réticence simulée offrant l’avantage de pouvoir prétendre ultérieurement avoir été pris de force, obligé de faire un cunnilingus contre son gré, et même d’être utilisé comme un vulgaire godemichet. Ayant été violé il pourrait réclamer le prix de son silence, et à défaut de l’obtenir, ou même après l’avoir obtenu, il porterait plainte au tribunal pour harcèlement sexuel et viol aggravé.
Devant le juge, il lui suffirait de prétendre qu’il ne s’était rendu dans l’appartement de la belle que pour répondre à sa pressante invitation, et uniquement pour discuter des modalités du contrat mirobolant qu’elle lui avait promis, et non pour se livrer à des ébats sexuels. La fille serait aussitôt reconnue coupable, menottée dans le dos, condamnée à une forte amende et au port obligatoire d’une ceinture de chasteté pendant trois ans. Son nom serait diffusé dans #BalanceTaTruie, et la presse surtout féminine, qui est l’exemple de la vertu, se déchaînerait contre elle pour la mettre au ban de la société. Elle serait contrainte à l’exil pour un pays qui n’aurait pas encore connu la révolution sexuelle.
Quel dommage qu’Harvey n’ait pas eu la patience d’attendre des changements aussi prometteurs qu’improbables. Il aurait pu poursuivre une centaine de femmes pour agression sexuelle et viol, au lieu de se retrouver au banc des accusés. Pourtant tout laisse à penser que parmi tous ses viols, il en est quelques-uns qui furent empreints d’une douceur et d’une délicatesse exemplaires, puisque Judith, Louise, Rose et Asia entre autres, parmi les 93 victimes de la liste officieuse, ne s’en sont pas aperçues tout de suite, au point que certaines ont même volontiers consenti à être prises une deuxième fois. Ce n’est qu’après vingt années de réflexion qu’elles découvriront à leur grande surprise, qu’elles avaient été probablement victimes d’un viol, alors qu’elles ne s’en étaient pas avisées sur le coup.
La palme toutes catégories revient certainement à Asia, qui est une obsédée du viol, qu’elle en soit la victime ou la coupable. En effet elle qui avait été violée plusieurs fois, se serait livrée pour changer, à une agression sexuelle sur un jeune comédien, un prénommé Jimmy en 2013. Elle lui aurait versé selon le New York Times, la somme de 380000 euros, sans doute au titre de dédommagement. Mais les rebondissements dans ce domaine sont la règle, et il faut bien se garder de conclure, peut-être s’agissait-il d’un simple prêt.
La palme du nombre des relations sexuelles des femmes d’Harvey revient certainement à Mounia. En effet cette ancienne escort-girl, une des actrices de l'hôtel Carlton lors de l’affaire Dominique, a dû subir les assauts sexuels de Tarik à neuf reprises en deux années, et dans divers pays d’Europe : en France, en Grande Bretagne et en Belgique. Heureusement après avoir cogité durant deux années, elle se rendit compte qu’elle n’avait probablement pas été consentante, car la malheureuse qui croyait en toute innocence, se rendre à un banal rendez-vous, allait en fait à chaque fois, livrer son corps à un violeur récidiviste, sans qu’elle s’en aperçût.
Les plaintes pour viol concernent plus souvent de jolies actrices abusées par de riches producteurs, que des femmes de ménage agressées par des éboueurs. Ce qui démontre s’il en était besoin que les plaintes sont désintéressées, et que l’argent n’y joue évidemment pas le moindre rôle. Les victimes regrettent seulement le temps béni où elles attiraient les derniers outrages, en même temps que les promesses de tournage.
Il existe des signaux d’alerte que les hommes devraient percevoir, et garder leur méfiance en éveil en accordant plus d’attention à la tenue de leurs visiteuses. Les femmes sont expertes à déployer tout leur talent pour exciter le regard des mâles, qui d’ailleurs n’attendent que ça, et ne sont pas toujours aussi stupides que les femmes le pensent. Ils se doutent bien que lorsqu’elles mettent de larges décolletés, ce n’est pas pour leur permettre de respirer plus profondément. De même quand elles enfilent des mini jupes, ce n’est pas pour leur autoriser de plus grandes enjambées.
Harvey a cru que leur tenue affriolante valait consentement, or il ne pouvait pas compter sur son physique pour séduire qui que ce soit, ne disposant pour cela que de son portefeuille ou de la liste des rôles qu’il distribuait, ce qui aux yeux de certaines belles ne pouvait suffire. Peut-être a-t-il jugé bon de prendre alors de force ce qu’on ne voulait pas lui donner de bon gré, et il a dû y trouver de la satisfaction ou même du plaisir.
Cependant s’il a bu au flacon, il n’a probablement pas connu l’ivresse, et a dû certainement passer à côté de l’amour, la seule source connue du bonheur terrestre, et somme toute le pauvre Harvey est plus à plaindre qu’à blâmer.
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