Pour qui va-t-on voler le vent de nos vallées,
Le vent de nos espoirs, le vent de nos étés ?
Il était libre et chaud, il était liberté
Mais le voici capté, servile et exploité.

On le prend de partout, on le freine en chemin
Dans l’espoir de trouver l’énergie de demain
Mais il voulait souffler pour les petits lapins
Répartir alentour l’odeur des jasmins,

Disperser le pollen et partager la pluie
Comme on partage aussi les graines de la vie.
Des pales l’accaparent et on lui donne un prix
Comme à un sac de blé, un pain, une perdrix

Ou bien n’importe quoi que l’on pourrait payer
Sur les marchés du nord sans trop se démasquer.
Nous voici de nouveau des apprentis sorciers
Et ceux qui vont payer, seront nos héritiers.

Bonjour, belle réflexion poétique sur cette source d'énergie

Amicalement

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La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout

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Bonjour Nicolas

Et aujourd'hui, elles fleurissent en mer. J'aime beaucoup le ton du poème en images choisis, les choses sont dites simplement mais avec force.

Amicalement Franie

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Bonsoir Nicolas,

Très belle réflexion poétique !



Bonne soirée !
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Merci pour ce très beau texte aux songes prémonitoires!

Massin.

Merci à tout quatre.
J'espère n'avoir pas raison. Le vent n'offre pas trop de résistance et si on prend de l'énergie quelque part, cela va peut-être manquer ailleurs.
On parle aussi d'effet papillon.

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