Trois heures sonnées, la "Claye" ronfle, bien emmitouflée
L'azur est d'un bleu immaculé, majestueux, limpide, étoilé.
Monsieur Spic se presse, il va bientôt faire jour,
Usant de son museau pointu, il déloge racines, alentours,
Le voilà passant sous le grand sapin,
Ici, il n'y a rien, faut aller bien plus loin.
Soudain, il s'arrête, comme figé dans sa course,
Demoiselle hulotte vient de lui fiche la frousse,
D'autant qu'une camarade prend le relais, et ououte.
Même pas peur! Descendez-donc pour me couper la route.
Un léger zéphyr fait frissonner les feuilles des peupliers.
La lune les observe, presque pleine, semblant amusée.
Elle a envie de dire aux terriens: comprenez mes phases,
Je suis petite, mais grandis, et jamais ne me lasse.
Oh, le vilain, ce gros oreillard m'a frôlé les cheveux.
Attention, revisez vos dictons, il est bien sûr dangereux!
Dans le faisceau de mon projecteur, deux yeux luisants
Sont perceptibles à très grande longueur, inquiétants.
Que nenni, Maître blaireau est de sortie, et résiste,
Pour rien au monde, il ne veut quitter sa piste.
Cependant, il se résigne, bat en retraite, puis s'éclipse.
La Claye dort toujours, et profite d'un sommeil mérité.
Les veilleurs sont sur le qui vive, et protégent les guerriers.
L'azur est de plus en plus étoilé, divin, reposé.
Des myriades d'étoiles scintillantes remercient d'être éveillé.
NB......j'ai habité 20 ans à la CLAYE.....dans la banlieue de RENNES!
Un hâvre de paix en pleine nature!
MG
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"il est conseillé de toujours répondre aux imbéciles par le silence"!