L'enfant jouait près du ruisseau
Et le vent riait dans les branches
Le soleil dardait ses faisceaux
C'était un jour de coudées franches

Mille pétales de printemps
Rendaient le décor fabuleux
Comme si s'arrêtait le temps
Sur un moment miraculeux

Mais quelque part dans la cité
Faite de béton, de bitume
Des citoyens désenchantés
S'agglutinaient en amertume

Et dans le cycle des saisons
Se succédaient les paysages
Se transformaient les horizons
Se multipliaient les usages

Imprégnées des feux de l'été
Flamboyaient les couleurs d'automne
Et de tous leurs sens exaltés
S'ébahissaient les autochtones

Les cadrans glacés de l'hiver
Comptaient les pas feutrés du temps
Les vents qui soufflaient de travers
Rendaient les êtres tremblotants

L'enfant jouait près du ruisseau
Et le vent riait dans les branches
Mais ce n'était rien qu'un morceau
D'un pan de vie, rien qu'une tranche.

de belles images

Bonjour Jajaro,

Une magnifique poésie en partage !



Belle journée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

joli poème que j'ai aimer lire

amitiés j c

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http://www.mespoemes.net/poete47/
"Aimer ce n'est pas se regarder l'un l'autre mais c'est regarder ENSEMBLE dans la même direction" Saint Exupéry"

Une tranche de vie et l'insouciance de l'enfant devant ce qui se passe ailleurs
Un souvenir, me semble-t-il !!!
J'ai aimé surtout les saisons évoquées avec beaucoup d'habileté
Amicalement
Med

une belle poésie, on dirait la troisième strophe inspirée par les événements récents, belle évasion dans vos vers



yann

Merci d'être venus sur mes mots :

felinelove
Sybilla
poete1947
mohaghane
islander.

Amicalement.

Roger.