Dès que le vent souffle, ils nous font entendre leur mélodie.
Cette musique plane sur mon jardin,
On a beau chercher d’où cela provient
On ne voit rien.
Il faut tendre l’oreille,
Regarder vers le ciel
Alors on aperçoit les cimes des peupliers,
Doucement se balancer
Avec grâce et élégance.
Le feuillage émet une ritournelle
Semblable à une romance.
Les feuilles frémissent sous les caresses tendres du vent.
S’il se fait rafale
Les ramures chantonnent encore plus fort
Tanguant dans le vent qui se déchaine.
Alors, le chant devient vite une complainte.
Et soudain l’orage.
L’éclaire illumine leur cime mais n‘arrive pas à les faire taire.
La pluie fait briller le feuillage, qui après la tempête
Reprendra son doux chuchotement
Que je prends tant de plaisir à écouter.
Ainsi, dès que le vent souffle doucement,
On entend la chanson des peupliers.
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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»