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O que j'aime chanter ce pays qui me tient.
Tout est pareil à lui car partout il rayonne,
Je l'aime ce pays qui vit naître les miens
Il est rouge, il est vert, mais jamais monotone.
Entre Nive et Adour il fait chanter les choeurs
C'est que sa table est bonne et son vin un peu chaud...
Ce pays vous retient, tant il vous touche au coeur
S'il est un peu cabot, il ne l'est jamais trop.
Flâner sous ses arceaux aux parfums de l'enfance*,
Au bord de l'océan, marcher le nez au vent.
Courir sur ses vallons au printemps de jouvence
Puis se laisser guider dans les pas de Rostand.
Entendez-vous ce bruit, ces frous-frous dans le ciel ?
Des milliers de ramiers là - haut se font la belle
Au- dessus des monts bleus tout droit vers l'irréel
Les palombes ont passé le col à tire-d'aile
C'est ici que je vis, au pied de mes montagnes
Quand mes yeux vers la mer l'oublient et l'abandonnent
J'ai le manque de lui, sa douceur m'accompagne
A chacun son terroir. Mon pays c'est Bayonne.
* sous les arceaux Port-Neuf la plupart des chocolatiers de la ville ont pignon sur rue !
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas