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Hélas ! Je ne serai plus rien pour vous un jour,
Peut être un mot d'amour sur le coin de vos lèvres
Revenant effleurer un peu de notre fièvre
Et d'un doigt oublieux effacer son contour.

Mes yeux n'auront pour vous plus d'éclat, de lumière
Me verrez-vous encore au travers de l'oubli,
Devenir cet abstrait d'une vie éphémère
Dans un espace temps où j'étais, où je suis.

Et vous n'aimerez plus, tout au bord de l'attente
Près de ce précipice où l'amour se tenait
Ce qui faisait de moi votre tremblante amante
Je ne serai plus rien. Vous m'aurez oubliée.

Devenue arbre mort, j'attendrai au calandre
Que vienne une saison : un été, un automne.
D'un feu qui brûle encor' je garderai les cendres,
Vous m'avez fait mourir ...pourtant je vous pardonne...

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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas

Qui pourrait t'oublier, toi qui de ces mots doux
Chamboule ma pensée et m'éloigne de tout
Un esprit ne meurt pas, toujours il accompagne
Ce qui aux vahinés est en dessous du pagne...

La vie n'a pas voulu qu'on se vit aux Marquises
L'aura restera donc dans une ambiance grise
Où l'on pourra rêver différemment des mots
Qui peuvent quelquefois venir d'un pauvre sot.



Un de plus aujourd'hui. Guy

Hélas ! trois fois hélas ! ma chère Christiane l'Amour est capricieux tout ce qu'il donne il le reprend !.... Merci pour ce très beau et émouvant partage la présentation est superbe aussi

Amitié
Bises de Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

j'espère pour toi que non, merci pour ce joli partage

la vie est dure
et l'amour est capricieux parfois

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https://www.edilivre.com/peregrinations-29f53ef39f.html/
https://www.edilivre.com/le-spleen-de-la-logique-de-l-absurde-2c490d0b23.html/

douleur encore vive
qui se veut évasive

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Geneviève

Bonsoir pampille, superbe poème chargé d'une grande mélancolie, l'amour est hélas insaisissable

Amitiés

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La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout

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A ce stade ce n'est plus de la Poésie


c'est de l'ART à l'état pur!!


bravissimo

amiités


MG

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"il est conseillé de toujours répondre aux imbéciles par le silence"!

quel superbe poésie, et oublier mais quant un amour a été si prégnant, l'idée peut "agacer", c'est sur, tout dépend je pense de la réprocité des sentiments, de leur durée, ici ont les devine immenses, je souhaite que ce poème ne soit pas oublier par l'intéressé, et peut être vous, devirez oublier (j'espère ne pas vous froisser, c'est si difficile)
amicalement



yann

un partage poétique très bien écrit.merci pampille

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lagrib

"D'Amour je ne me "lace",je vais du coup tel "un va nu-pieds"

Bonjour Pampille, il y a des douleurs qui ne peuvent s'effacer et ta jolie plume nous en brosse les effets avec toujours autant de talent et de sincérité.
Merci pour ce superbe poème.
Mes bisous.

Capricorne

Le pardon est ce sentiment qui dans le fond sauve l'amour...
Poésie admirable par son ton et sa composition...


Amicalement...NL...

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La Poésie ça sert à faire du bien...
ça dénoue le négatif...
et ça devrait être remboursé par la sécurité sociale...

Une impression, comme ça, que le pardon est donné du bout des lèvres.
mais comme il termine un bien beau poème, on l'accepte.

Bonjour Pampille,

Très belle poésie teintée de mélancolie !



Douce journée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Que reste-t-il de ces amours
Qui jouent parfois des mauvais tours
Et font qu'un jour sur la frimousse
On voit hélas ce qui s'émousse.

Oui vraiment, cet envoi est fait d'art et de nostalgie qui le rendent superbe à lire

Je suis femme et je comprends. Je ne sais pas s'il t'a oubliée, mais toi, sûre, ton pardon est une réponse.
Mes pensées du soir.

Merci pour cette belle muse qui me charme dès que je la lis.

Michèle

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La vie est belle il faut savoir l'apprécier.

magique est ta poésie !

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Sentiment troublant d'une femme amoureuse qui pressent la fin de son histoire d 'amour... et décrit avec des mots tres émouvants ce détachement de l'amant qu'elle ressent inéluctable ...
Touchante résignation si joliment poétisée..c'est vraiment très émouvant!
Superbe plume mélancolique...et la mise en page est en parfaite accord !!

Amicalement,
Rosaly

quelle profonde tristesse dans ce poème, tout de gris vêtu
comme la couleur de la mise en page...
oubli, indifférence... autant de mots qui me glacent le coeur
et ici, il s'agit d'un amour !... c'est encore pire !..

ton poème m'a fait la même impression que cette chanson de Léo Ferré
que d'aucuns trouvent sublime mais que moi, je considère comme étant l'une
des plus tristes de toutes celles que je connais...'avec le temps"...

un amour qui vibre, un amour qui chatoie, un amour merveilleux qui se perd
dans la nuit noire de l'oubli... je reste persuadée qu'on ne peut jamais oublier
ce qui a été vivant, coloré, porteur de tant de joies...

et je souhaite à tous les êtres qui craignent d'être oubliés que les cendres évoquées
ne soient que des braises encore rougeoyantes et vivaces...

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https://orangelle-poemes.blog4ever.com/
poèmes protégés
http://www.copyrightdepot.com/rep102/00041418.htm

douloureux , intense, si bien écrit,

ce poème exprime bien
ce qu'est l'oubli..
pourtant l'amour a laissé
son empreinte en votre coeur tendre

la fin est sublime..



Ce qui faisait de moi votre tremblante amante
Je ne serai plus rien. Vous m'aurez oubliée.

Devenue arbre mort, j'attendrai au calandre
Que vienne une saison : un été, un automne.
D'un feu qui brûle encor' je garderai les cendres,
Vous m'avez fait mourir ...pourtant je vous pardonne...


quand l'amour déserte, s'installe
la nostalgie ..qui vous fend l'âme !

courage...

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Hélas ! Je ne serai plus rien pour vous un jour,
Peut être un mot d'amour sur le coin de vos lèvres
Revenant effleurer un peu de notre fièvre
Et d'un doigt oublieux effacer son contour.

Devenue arbre mort, j'attendrai au calandre
Que vienne une saison : un été, un automne.
D'un feu qui brûle encor' je garderai les cendres,
Vous m'avez fait mourir ...pourtant je vous pardonne…


Quand l’amour est si fort …le brasier sous les cendres ne s’éteindra jamais !
J’admire ta plume, ma chère Christiane,j e ne peux m’identifier à elle, mais comme elle me parle ! Cette tristesse souhaitons qu'elle se sublime toujours en chant d'amour...

Mon amitié et douces pensées.

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« La poésie - par des voies inégales et feutrées - nous mène vers la pointe du jour au pays de la première fois.  »
de Andrée Chedid