AUTOMNE D'AMBRE...
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Les arbres sont en paix dans le ciel bleu d'automne,
D'un bleu encor' cerné de nuages frivoles.
Délicate pâleur, volutes monotones,
Alors que d'un trait noir l'oiseau trace son vol.
Les arbres sont en paix, plus aucune parole.
Le vent a beau souffler sur les branches muettes,
Aucun sifflet d'oiseau, plus de feuille qui vole.
Les bois sur le qui-vive attendent leur défaite.
Les arbres tourmentés ont les bras bien trop nus,
Des doigts grisés d'argent de "Gretel" faméliques.
Forêts désenchantées, l'aube ne vous sied plus
Mannequins de bois mort, effluves de cantiques...
Pétrifiés dans vos nuits dessinées au fusain,
Il semble qu'une mort de pleurs mouillés d'eau claire
Laisse tomber des cieux son surplus de chagrin
Que le front lourd du temps appelle bel hiver.
Noblesse d'un joyau, la neige immaculée
Eclipse les desseins enflammés de septembre
Dans sa molle blancheur un invisible nait,
La trace d'un sabot que l'on devine d'ambre.
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas