Je ne te connais pas or tes vers sur la toile
Dessinent ton image en secret et dévoilent
Des traits m'éclaboussant comme une pluie d'étoiles
Les boire, m'en saouler, m'en enrichir la moelle
C'est ça que j'aimerais
Quand au jardin tu fis ce poème farouche
« Je pleure, suis foutu, toutes mes fleurs se couchent
J'abandonne, je suis si bien dans mes babouches »
Près de l'âtre entendus, ces mots fous, de ta bouche
Je n'oublierai jamais
Mais toi, rester là bas, toi, poète notable
Fidèle à Cyrano, ce triste Connetable
Tu sembles malgré tout si jeune, très capable
Pour un soir, de venir, même en siège éjectable
Donc viens, je t'attendrai !
Ecrivons ! Partageons les plaisirs d'une table
Servie accompagnée des vins les plus aimables
Au Caveau Bourguignon : un soir inoubliable !
Crois-moi l'ami, c'est vrai, je n'écris pas de fable
Je tiens à t'inviter
Amitié
Bruno
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J'aime la poésie qui me parle et qui chante
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