J’appréhende vraiment le grand soir,
Où Nantes et la Loire Atlantique
Iront renforcer l’Armorique,
Anémiant les Pays de Loire.
Ils se cachent la vérité,
Ceux qui croient que cette cité
Saura toujours cohabiter
Avec celle d‘Ile et Vilaine
Que beaucoup ont plébiscité
Comme la seule souveraine.
Je veux faire une humble campagne,
Pour la Loire, notre compagne.
Il serait discriminatoire
Pour la région « Pays de Loire »
Qu’on donne l’estuaire de la Loire,
Et l'agglo Nantes-Saint Nazaire,
À nos voisins armoricains.
Quand on revisite l’histoire,
On comprend qu’Anne de Bretagne,
Surnommée « Duchesse en sabots »
Fit une incursion en Bretagne,
Afin de prélever l’impôt.
Elle vivait dans son château,
À Langeais, loin de la Bretagne,
À deux pas du fleuve royal,
Près de Chambord et Chenonceau,
Et elle se mirait dans l’eau,
De ce long cours d’eau sans égal.
Les immigrants du Finistère,
L’ont choisi pour seconde terre,
À Quimper, ils ont pris le train,
Et sont descendus en Anjou,
Pour descendre au fond d’une mine,
Et remonter l’ardoise fine,
Ils ont respiré la poussière,
Souvent ils ont vécu l'enfer.
Il y a des colonies bretonnes,
Au sein des Pays de la Loire,
Où sur de grandes galettoires,
Ont fait des complètes le soir,
Il y a un bagad, « Men glas »,
Et de vieux Bretons bretonnants,
Qui savent danser la gavotte.
Dans toute la Loire-Atlantique,
Qui de la Bretagne est dévote,
Nul ne saurait en dire autant.
Dumnac