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J'ai simplement levé les yeux et sur les toits,
La flèche de l'église chiffonne le ciel,
Un peu pâle, un peu triste, avec pour tout éveil,
Le son du carillon qui dans l'aube, décroît.
Les yeux voient au-delà quand le coeur se fait pur,
Quand la tendresse émue cherche un regard ailleurs
Loin derrière les nues, après, dans le futur,
Là, derrière l'oubli, rêver devient candeur.
il flotte un air léger sur les quais de la Nive.
Ma ville a des soleils peints dessus les volets,
Les cloisons de sa vie bien souvent me captivent.
A la lueur du jour, l'onde fait naviguer...
Je vis dans les odeurs plaintives matinales,
Avec pour tout réveil des pas sur les pavés.
La fraîcheur du matin a l'allure nuptiale
D'un cortège de sons qu'il me faut déchiffrer...
Devenir un soupir qui s'enfuit dans le vent.
Dans l'azur couronné, Bayonne m'émerveille.
Et moi, là, sur le pont , je regarde le temps
Qui trouble l'immobile au chant de mon oreille...
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas