Aux Mamans
Inspiré par le chant de Quanto é doce de José Afonso
Qu'il est doux, adieu poignant chagrin
D'avoir enfin quelqu'un qui vous plaint
Qui vous enlace et presse sur son sein,
Que nous puissions appeler maman enfin.
Maman, maman, est-ce que tu m'entends
Réponds-moi, douce mère, je t'attends
Viens à mon secours, toi ultime recours
Je t'en prie, tends moi les bras et accours.
Disparue la tristesse, disparu le chagrin
Le tempête s'apaise et se noie au lointain
Sous les baisers et les tendres câlins,
Sous les caresses de la maternelle main.
Même malandrin ou voleur de grand chemin
Celui qui peut se serrer contre une mère
Peut au plus fort de la tourmente et du crachin
Compter sur un humain pour échapper aux fers.
Si tu deviens trop tôt orphelin
Si personne ne te caresse la main
Pense à ta maman là -haut au Paradis
Et demande à ce qu'elle te sourie.
Maman, maman, est-ce que tu m'entends
Réponds-moi, douce mère, je t'attends
Viens à mon secours, toi ultime recours
Je t'en prie, tends moi les bras et accours.
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Pense aux millions d'enfants perdus dans les champs
Qui, en France ou en Syrie, n'ont plus de mamans
Disparues dans les combats futiles et sanglants
Qui au ciel n'oublient jamais qu'elles furent mamans.
Maman, maman, est-ce que tu m'entends
Réponds-moi, douce mère, je t'attends
Viens à mon secours, toi ultime recours
Je t'en prie, tends moi les bras et accours.
Je t'en supplie, viens à mon secours.
14/3/14anniversaire