INFLIGE




Laissez lui encore son papa, je vous en prie
après qu'il en sera simplement ainsi
puisqu'il s'est infligé sa propre mort
je lui donnerais à jamais tort
A t-il eu des larmes coulaient sur son visage
avant de rejoindre l'autre rivage ?
A t-il été en pleurs ?
A t-il eu peur 
de quitter cette vie
avant de rejoindre l'agonie
progressivement peut-être le souffle coupé,
ou bien d'un seul coup le fil d'argent arraché
le pire comme un dernier présage,
je savais qu'en allant là bas j'allais vivre un tout autre passage
Comme si il était venu me murmurer
je t'ai désormais quitté,
j'ai décidé d'enfin m'en aller,
tu es enfin délivré
Tu m'avais dit de prendre soin de notre enfant
avant de disparaître dans l'autre temps
je te pleure par la manière de cette ultime violence,
je te crie par la manière que tu ne traverseras pas l'enfance
ni les joies et les peurs de son adolescence
de ton tout petit garçon blondinet,
de ton tout petit garçon que tu as pourtant aimé
avec lequel j'essayais de te faire tout partager
qu'il grandisse à tes côtés
aujourd'hui, il ne t'a plus,
aujourd'hui, il ne te voit plus
ta souffrance t'a obligé à l'abandonner
jusqu'à le quitter
Aujourd'hui, je sais pourquoi,
je suis devenue comme ça
et la douleur dans le fond de mon cœur
cette déchirure où je ressens différemment le bonheur
comme si mes jours étaient devenus autrement,
comme si j'attendais patiemment
de comprendre pourquoi
qu'un homme comme toi
pouvait mettre fin,
pouvait ne plus penser à demain,
tu as trahi ta vie
en nous laissant ainsi








Sandrine RAMOS LE 29 AOUT 2018

bjr

une bien triste poésie merci pour la lecture


DanielM

Bonsoir Sandrine,

Tristement beau !



Douce soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Quelle souffrance!!!



Amicalement NL...