Au loin ton cri a brisé le mur de l’oubli
A ouvert la porte des silences
Faisant surgir des vagues d’amour en survie
Dans l’abysse profond de l’absence
Dans nos cœurs mûrissent des forces
Souffles de désirs ardents
Pugnaces remuant le sang
Pour faire une encre d’espérance
Sur la page pleuvent des mots
Qu’émaillent les fibres de résistance
Que n’effacent ni les tempêtes ni le temps
Indélébiles pluies de romance
Ces trombes dans le désert salvatrices
Pour les fleurs des sentiments
Nées des graines migratrices
Ah ! ces pensées traversant vers ton asile les horizons
rivedusoleil
17/8/2018
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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