Rivière d'insolence . . .
Rivière d'insolence
Entre deux montagnes a tremblé la rivière
Aux flots tumultueux, aux vagues d'insolence
Que déchire le vent en rouleaux de violence
Sous des torrents de pluies, rafales meurtrières.
Leur souffle gigantesque, éclair tourbillonnant
Projette ta lueur tel un nouveau départ
Et ouvre nos tunnels aux masques des brouillards
Où se gravent nos pas au matin vacillant.
Mais la mer efface sur le sable brûlant
Les ombres de nos vies vers l'abîme effrayant
Où se noient nos rêves dans nos regards absents
Quand jaillit un cri pur tel l'espoir flamboyant.
Ses notes s'élèvent aux ailes de demain.
Que s'élancent nos chants en sillon de chemin
Mais fusionnent nos voix en signe d'un adieu
Quand chantent nos routes vers des soleils radieux.
Pascal