fournaise et j'en passe
dédié à Zoha Christe
les cigales ironisent par leurs chants stridents
les tourterelles quittent nos aires sans orge ni tridents
les cérastes les vipères les najas serpentent errent
les barattes et les outres sont à sec mises à terre
là où sévit la fournaise où le soleil déterre
les naseaux des chameaux saignent et mal ils blatèrent
tout poison d'où s'ensuit la mort fatale qui tue
tout ce qui vivote voire les muses se sont tues
quant au poète aède barde têtu s'évertue
de la canicule dire l'indicible vertu
ballerin qui habille son poème de tutu
tissé de mots qui dansent et les joie et les peines
pour sa muse qui s'est tue pour sa fée pour sa reine
Mohamed Farid
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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet
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