Au-dessus de toi, de moi.
Au-dessus de moi, de toi, et dessous,
L'univers infini s'impose partout :
Des forces extrêmes semblent tout régir
Qui semblent mues par de fous désirs.
On les appréhendes en contemplation
Craintif autant que dans l'admiration.
Est-ce qu'ainsi se forme l'humilité ?
Que la folie veuille les imiter ?
En la grande âme au cœur de ce tout,
Dont tu ne connais pas tous les remous,
La terre est chair que parcourent des laves
Vois ce cratère en crachant la bave.
Nous sommes petits en la démesure
De même l'ADN en son écriture ;
Et, conséquemment, toutes entités
Sont faites d'infimes formes agrégées.
Le monde aura fait un si long chemin,
Les forces apportant en ce beau matin :
La danse des vagues, ce baiser d'enfant...
Ailleurs, l'azur et l'écume d'un torrent.
Au-dessus de moi, de toi, et dessous,
L'univers infini s'impose partout...
Mais elle me parle la blanche églantine
Révélée, devant laquelle je m'incline.
Pierre WATTEBLED- le 11 juillet 2018.
----------------