Tu es dans la force troublante des vagues
aux ondes voyageuses dans la mémoire
grimpantes sur les arbres nus des souvenirs
volubiles lianes fleurissant le champ de mon regard du soir
Ondes aux reflets argentés
pleuvant sur le toit de mon manoir
ces lointains épis des soleils printaniers
jaillis du gouffre de l’absence aux puits noirs
Sur les lèvres du crépuscule ridées
tu as planté des roses écarlates
dans les sillons d’un passé creusées
où affleurent de magiques pierres d’agate
Dans mon coeur tu arrives en chantant
dans ce vent feuilletant le livre des fêtes
dans ce jour au soleil couchant
derrière le mur des tempêtes
rivedusoleil
9/7/2018
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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