La ballade balladante Sous un soleil ventilé Si loin de l’ombre qui hante Du noir jet d’encre avorté De l’écrit vain condamné Liberté se veut fuyante !
Ô intouchable obsédante ! Quel est ton prix à payer Pour l’aurore renaissante Pour tous mes baisers volés Dans la cage d’escalier ? Liberté se veut fuyante !
Villon, la larme saignante Et ses maux auraient la clef La folie serait grisante Baisant la fatalité Loin du vieux jour fatigué Liberté se veut fuyante !
Envoi Je cavale vers l’été Sans panser à replonger Dans l’enfer de mes descentes Liberté se meurt, à Mantes…
superbe poème, en tout cas la liberté d'écrire, elle est là, et les vers sont d'une douce profondeur qui interpelle le lecteur, texte fort, et en effet quel est le prix à payer ?