De sourires en souffrances
Elle s'accroche
Contre les vents violents
D'un verbe au futur proche
Contraint par tant de silences
Interminables.
Certains échos lointains lui murmurent
Que rien ne dure
Si ce n'est L'insoutenable légèreté
De pensées qui se bousculent
Et la rattrappe,
Comme un flocon de neige
Dont le destin demeure
Inéluctable.
Elle a pourtant senti l'hiver partir
Mais son printemps reste solitaire.
La démarche fuyante,
Elle ose une promenade sentimentale
Mais la chaleur du soleil
Trompe son cœur
Asséché.
La glace avait pourtant fondue
Mais une larme ruisselle
Le long des montagnes de son âme
Assoiffée.
Tout au sommet,
L'amour se jette dans le vide
Tandis que sa solitude
Fidèle à sa nature,
Cueille les fleurs déjà fannées
De souvenirs humides
Éternellement enrhumés.
C.P
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J'ai toujours été passionné par le mariage de l'ordre et du désordre, que ce soit l'un qui produise ou perturbe l'autre, ou l'autre qui produise ou perturbe l'un.
François Morellet