Le petit coin
Vous qui venez ici dans une humble posture
Débarrasser vos flancs d'un importun fardeau,
Veuillez, quand vous aurez soulagé la nature
Et déposé dans l'urne un modeste cadeau,
Épancher de l'amphore un courant d'onde pure
Et, sur l'autel fumant, placer pour chapiteau,
Le couvercle arrondi dont l'austère jointure
Aux parfums indiscrets servira de tombeau.
Alfred de Musset et sa maîtresse George Sand, invités dans l'Orne, dans une maison, qui plus tard appartint à mes arrière-grands-parents, participèrent à un jeu. Chaque invité devait écrire un poème sur la pièce de la maison que le sort lui avait attribuée. Il (ou elle ou le couple) tomba (ou tombèrent) sur le petit coin qui (je l'ai connu) était tout ce qu'il y a de rustique !
Dans la famille on a toujours pensé que ce poème était de George Sand. D'autres personnes qui connaissent une version légèrement différente (et pour moi peu vraisemblable) du poème l'attribuent à Alfred de Musset !
Adn
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