Ses cheveux tombant comme un arbre qui ploie ses branches
Ses ,cils les herbes folles d'un regard qui n'est plus habité
Ses yeux n'ont plus la couleur indigène
Sa peau de chagrin se mélange à la pluie tropicale
Elle pouvait tout se pairemettre
Se nourrir de choses plus grande qu'elle
Une passion dévorante qui mangeait la vie à pleine dent
Maintenant elle se demande si elle doit accumuler des connaissances
Ou croire en quelqu'un
Maintenant les braises jouent toutes seules leurs musiques
Cavernicole sa main de poète
Dehors les décombres d'un regard jeté :débris stylisé
Blessures d'une ère révolue
Quelques temps auparavant un exemple à perpétuer
S'approprier la force que pouvait irradier les vestiges
Maintenant la brume d'un oeil blanc occidental
La ligne claire a sauté les épisodes précédents
Elle se caresse les cheveux du regard
Comme un coup d'oeil dans le miroir
Avant de partir
Son art parle aux jardins
Ses pupiles comme des petites fourmis ou d'autres insectes noirs
Les fleurs ouvrent leurs pétales comme des oreilles
Se ferment le soir comme un baiser
Entre les deux leurs parfums ,un dialogue silencieux
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