Chambre d’isolement
La chambre est froide et dépouillée,
Dans cet espace carcéral,
Il est là , hagard, allongé,
Attaché, comme un animal.
Sanglé, par des liens invincibles,
Qui le contiennent fermement,
Dans un état indescriptible,
Où l’on entend ses hurlements !
Et prisonnier de son délire,
Il débite une logorrhée,
Dans laquelle son esprit chavire,,
Sur un monologue insensé..
Tout son corps se contorsionne,
Se convulse par sa violence,
Et son regard qui démissionne,
Devant sa dégénérescence.
Pauvre âme en peine, sans espérance,
Son esprit est confus et perdu,
Dans un dédale tout en errance,
Où l’empathie est attendue.
Comment ne pas être touché,
Par ces malades schizophrènes,
Anéantis, persécutés
Par leur délire qui les aliène.
Carolina
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Faîtes que vos rêves dévorent votre vie, avant que votre vie ne dévore vos rêves !