Je ne suis qu'une ombre sur un sillage,
Une entité qui trouble les mirages;
Sujette à un avenir isolé,
Une maison dont on oublie les clés...
Je parcours les mille et un chemins;
Mes yeux, des rives, ne voient pas la fin.
Une vague à l'âme, un brin éphémère,
Il n'y a que la nuit qui me libère;
Est-il vrai? Je n'ai seulement plus d'âme
Et pleure l'absence de ma flamme...
Je ne suis qu'ombre perdue dans ces eaux,
Simple métaphore de tous mes maux.
Sujette à un futur en décadence,
À un présent comme une évanescence;
Je parcours, je ne m'arrêterai pas,
Et les cendres recouvrent tous mes pas...
30.05.18
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