Je chute et ne connais que le bas
Une évanescence
Ne suis qu'un être que l'on ne voit pas
Ô douce sentence
Les murs sont teintés de rouge
Des lignes vermeilles
Ils m'enserrent et rien ne bouge
Des nuits sans sommeil
Une voix résonne au loin
Une voix muette
Je ne perçois qu'une fin
Une lame fluette
Le noir m'attire dans son antre
Sombre délire
Mes blessures comme épicentre
Ô douce lyre
26.05.18
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